L'établissement à l'honneur sur Télé Matin

Selon France Stratégie, 175 000 postes seront à pourvoir dans l’agriculture d’ici à 2022. Depuis plusieurs années, les filières agricoles n’arrivent pas à pourvoir toutes leurs offres d’emplois. Plus de 50 000 salariés permanents sont recrutés chaque année :

  • 35 000 exclusivement sur les exploitations de production agricole.
  • 10 800 dans les entreprises du paysage et des espaces verts
  • 11 400 dans les exploitations de grandes-cultures, c’est à dire les cultures céréalières et industrielles
  • 6 900 dans les exploitations viticoles

Ce que l’on peut dire c’est que les emplois se développent particulièrement dans le bio qui connaît une croissance de 9% par an depuis cinq ans.

Autre évolution, avec les nouvelles technologies, les emplois sont de plus en plus qualifiés.

Exemples de recrutements : L’industrie agro-alimentaire recrute, exemple avec le groupe Savencia connu pour son caprice des dieux, le groupe compte 21 000 collaborateurs et est présent dans 29 pays il propose actuellement 70 postes.

http://savencia-careers.com

Classe machines agricoles recherche 200 personnes partout en Europe. En France, les postes proposés concernent principalement les métiers de la production et de la logistique.

https://www.claas.fr/entreprise/emplo...

L’INRA, Institut national de recherche agronomique souhaite intégrer des chercheurs 37 au total et des ingénieurs en situation de handicap.

http://jobs.inra.fr/L-Inra-recrute

Et sur le site de Météojob, 3 000 postes sont actuellement en ligne.

http://jobs.inra.fr/L-Inra-recrute

Bonne visite.

Le lycée agricole et horticole de Saint-Germain-en-Laye est flambant neuf

Le lycée agricole et horticole de Saint-Germain-en-Laye/Chambourcy a achevé la restructuration globale et l'extension de l'établissement. (source : ACTU.fr)

Le lycée agricole et horticole de Saint-Germain-en-Laye/Chambourcy franchit une étape importante qui restera dans son histoire. Mercredi 27 septembre, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a procédé à l’inauguration des travaux ayant permis la restructuration globale et l’extension de l’établissement ouvert à la rentrée 1965, les bâtiments d’exploitation et les serres ont été implantés quelques années plus tard. Des travaux entamés en 2012, mais dont la gestation aura débuté près de 30 ans auparavant. Si le budget initial affichait 50 millions d’euros, ce ne sont pas moins de 70 millions qui, au final, auraient été investis pour pouvoir répondre aux ambitions et contraintes de ce projet.

« Ils ont creusé pour gagner 30 % de superficie »

« La structure avait beaucoup vieilli et les conditions d’accueil des élèves n’étaient plus correctes aussi bien au niveau de l’externat, de l’internat que des serres, explique Mohamed Aarabi, le proviseur en place depuis septembre 2016. Nous ne pouvions plus présenter un outil représentatif du métier. Concevoir ce projet de rénovation n’était pas simple, car nous sommes sur un site classé depuis 1935. L’idée d’une extension verticale n’était donc pas possible et il a fallu réfléchir à un agrandissement en semi-enterré. Ils ont donc creusé pour gagner près de 30 % de superficie supplémentaire. Les travaux ont été un peu longs et difficiles car ils se sont déroulés en site occupé. Mais, le résultat est là. Le bâtiment est vraiment bien intégré dans son espace naturel. Il s’agit vraiment d’une prouesse architecturale et aujourd’hui nous bénéficions de la triple performance économique, sociale et environnementale. »

Extension, restructuration, mise aux normes

« Le cœur du lycée est resté sur place et tout a été curé pour être complètement repris avec une redistribution des différents pôles fonctionnels de manière à réorganiser les choses de manières plus cohérentes », ajoute Didier Cabillic, le secrétaire général de l’établissement.

La partie restructuration du bâti existant a notamment permis d’augmenter la capacité d’accueil des internats d’une centaine de places, pour arriver à 320 lits environ. La totalité de l’établissement, accueillant aujourd’hui 500 élèves, a été rénovée, mise aux normes notamment en matière d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite avec, entre autres, l’installation d’ascenseurs qui n’existaient pas.

Bâtiment en ossature en bois

Le projet a également permis une extension avec la réalisation d’un foyer et du Centre de documentation et d’information (CDI) dans des bâtiments en bois « cachés du fait des contraintes liées au classement de la zone ». Une autre partie, dite de la décoration florale, a vu le jour à proximité des terrains de rugby avec plusieurs bâtiments construits en ossature bois.

« Sur la partie bâtiment de l’exploitation agricole, qui comprend les hangars pour le matériel, des ateliers d’agroéquipements et des salles de cours pour tous les travaux pratiques et quelques logements de fonction, le même principe a été adopté, indique Didier Cabillic. Il s’agissait de garder la même structure et de réorganiser les choses avec un peu plus de mètres carrés. Là aussi il y a eu restructuration et agrandissement. Le tout a été livré en décembre 2013. »

De nouvelles serres

Près de 6 millions d’euros, sur les 70 investis, ont été consacrés aux serres appartenant également à la partie exploitation agricole. Les anciennes serres ont été rasées pour laisser la place à de nouvelles installations en verre occupant près de 4 200 mètres carrés.

« Elles sont utilisées aussi bien par les lycéens, stagiaires que les apprentis. C’est le top de ce qui existe. C’est un outil très performant, précise le proviseur. Dans le cadre de nos missions, car nous avons aussi une mission développement, démonstration, la profession horticole va également profiter de ces installations. Nous allons aussi tester des pratiques et ensuite faire de la divulgation. Nous travaillons avec l’institut technique Arexhor qui occupe aussi une partie de nos serres. Toutes les recherches et expérimentations qui y sont menées sont pour la profession. Nos liens avec la profession sont très forts, le président de notre conseil d’administration est un maraîcher professionnel. Nous faisions déjà tout ce travail avant avec les moyens du bord, mais là nous avons un outil qui va nous permettre de travailler sur tout ce qui est régulation climatique, tout ce qui concerne la gestion de l’eau… »

Prochaine étape : le centre de formation d’apprentis (CFA)

À proximité immédiate du lycée, le centre de formation d’apprentis (CFA) accueille 350 élèves et forme environ 1 000 stagiaires par an.

« Il n’y a pas eu de travaux sur cette structure, ajoute Mohamed Aarabi. C’est l’étape suivante. C’est ce que nous sommes en train de travailler avec le conseil régional. Il est normal que les apprentis puissent avoir les mêmes conditions de travail que les lycéens. »

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Région
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Lycée, CFA, CFPPAH, exploitation Saint-Germain-en-Laye

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